(THE BLOOD ON SATAN'S CLAW aka LA PIEL DE SATANAS aka SATANS KULT aka LA PELLE DI SATANA...)
de Piers Haggard
avec
Patrick Wymark, Linda Hayden, Barry Andrews, Wendy Padbury, Michele
Dotrice, Anthony Ainley, Tamara Ustinov, Howard Goorney, Simon Williams,
James Hayter...
LA NUIT DES MALEFICES commence on ne peut mieux : en labourant un champ, un
paysan découvre ce qu’il juge être les restes d’un démon. A partir de
cet instant, tout part en sucette : les fermières pètent un câble, un
jeune homme bien sous tout rapport a des visions et se tranche la main
et Linda Hayden (EXPOSE de James Kenelm Clarke),
prêtresse d’un nouveau culte païen, tombe la chemise et s’exhibe nue
afin de pervertir un religieux. Il est à ce moment évident que Satan
l’habite. Sûrement trop âgée pour lui, le pieux homme résistera à
l’appel du sexe, offusqué par un tel comportement. Les traditions se perdent…
Toutes les bonnes choses ont une fin et après ces joyeusetés, LA NUIT DES MALEFICES,
plombé par un rythme débonnaire et une intrigue décousue, peine à
captiver son auditoire malgré quelques scènes gentiment crapuleuses (un
viol, une ablation au scalpel…). Heureusement les spectateurs les plus
vaillants seront récompensés par la scène finale où l’on découvre enfin,
outre une jolie paire de seins, notre démon fauteur de trouble. Et là,
pour le plus grand plaisir des amateurs de zéderies, c’est le drame :
cet être démoniaque figure parmi les plus pourris et les plus cheaps de l’histoire du cinéma (et je pèse mes mots) !
Pour
ne rien gâcher, une malédiction capillaire s’est abattue sur ce
tournage et plus précisément sur son casting masculin. Les mieux lotis
arborent la coupe de Antoine période "les élucubrations", les autres,
celle du personnage Andros. Les années 70 étaient décidément sans pitié…
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