(aka FREUDENHAUS BORDEL SS...)
avec Erika Cool, Pierre Belot, Brigitte Lahaie, Martine Semot, Karin Gruas, Guy Royer, Hubert Géral, Alban Ceray...
Porno - Nazisploitation / France (1978)
Dans une maison close très prisée des officiers de la Wehrmacht, une pensionnaire soutire, grâce à ses talents, des informations qu’elle transmet à la résistance… Voilà, j’ai "spoilé" BORDEL SS.
Ne m’en voulez pas trop, de toute façon il suffit de lire la jaquette
du DVD et puis on est dans un boulard, pas dans un thriller
machiavélique !
Un bordel, des officiers allemands, des prostituées qui livrent des infos : avec BORDEL SS, José Bénazéraf pompe (quoi de plus normal pour un porno), comme tant d’autres, SALON KITTY et nous en propose une version cheap, franchouillarde et X.
D’un
point de vue X, rien de nouveau sous le soleil et les scènes sont à
l’image du scénario : très répétitives (maladie récurrente de ce genre
de cinéma). Cependant, BORDEL SS n’est pas totalement
soporifique grâce à quelques scènes "autres" (la pipe au bol de thé) et à
une postsynchronisation quelquefois digne d’un sketch : "hummmm... oh…
tu es douée… hummm… hummm… j’ai bien fait de venir…. ahhh… ohhhh…
hummm…" Enfin, vous voyez le genre…
Malgré ce que laisse supputer la jaquette DVD de l’édition LCJ, Brigitte
Lahaie, pas encore star, n’a qu’un petit rôle dans le film. On peut les
comprendre, la présence de cette grande dame du X constitue à elle seule
un magnifique argument de vente. Elle aura l’occasion de retrouver,
quelques années plus tard, l’univers des maisons closes des années 40 et
des putes résistantes dans la comédie érotique de sinistre mémoire LE DIABLE ROSE avec Roger Carel et Pierre Doris.
Là
où le film est le plus décevant, c’est du point de vue de la
nazisploitation (ou nazixploitation, c’est au choix). Pourtant la
plupart des acteurs se donnent du mal et tentent d’imiter l’accent
teuton avec un résultat à faire pâlir André Lamy (bien profond). Les
plus téméraires vont même jusqu’à sortir 3 mots dans la langue de
Goethe, probables souvenirs des cours de Frau Schmitt, leur professeur
d’allemand qu’ils n’ont jamais réellement oubliée… Malgré tous ces
efforts, force est de constater que l’uniforme nazi ne va pas à tout le
monde et se marie très mal avec la moustache.
Seule la présence d’une officière SS, adepte des pratiques sadomasos et
arborant un fouet du plus bel effet quel que soient les circonstances,
laisse planer une lueur d’espoir. Espoir qui sera récompensé à la toute
fin du film par
la seule et unique scène de torture, élément pourtant indispensable à
tout film de nazisploitation qui se respecte. C’est peu, mais c’est
mieux que rien…
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