(SILENT NIGHT, DEADLY NIGHT aka SANGRIENTO PAPA NOEL aka NOCHE DE PAZ, NOCHE DE MUERTE aka STILLE NACHT, HORROR NACHT...)
de Charles E. Sellier Jr
avec
Robert Brian Wilson, Lilyan Chauvin, Danny Wagner, Gilmer McCormick,
Toni Nero, Britt Leach, Linnea Quigley, Will Hare, Charles Dierkop, Tara
Buckman, Nancy Borgenicht, H.E.D. Redford, Geoff Hansen, Randy Stumpf,
Max Robinson, John Bishop, Jonathan Best...
La veille de Noël, Billy rend visite en famille à son grand-père sénile. Le
vieux gâteux en profite pour faire peur à Billy en lui racontant que le
Père Noël punit sévèrement les enfants qui ont fait ne serait-ce qu’une
bêtise au cours de l’année. Lors du trajet de retour, la famille
s’arrête pour aider un automobiliste déguisé en Père Noël. Il s’agit
d’un tueur en fuite qui va buter les parents de Billy sous ses yeux.
Traumatisé, Billy est placé dans un orphelinat dirigé d’une main de fer
par une Mère Supérieure plus adepte des châtiments corporels que de la
psychologie… Devenu adulte, Billy réussit à se faire embaucher dans un
magasin de jouets, tout se passe pour le mieux mais plus Noël approche,
plus le jeune homme semble perdre les pédales…
Contrairement
à de nombreux slashers qui ne s’intéresse qu’au premier passage à
l’acte de nos tueurs en devenir dans leur pré-générique, DOUCE NUIT, SANGLANTE NUIT
nous décrit par le menu les différentes étapes du calvaire du jeune
Billy. Les scènes qui se déroule dans l’orphelinat sont vraiment
éprouvantes et il est difficile de ne pas avoir envie de sauver ce
pauvre gamin des griffes de Lilyan Chauvin (PREDATOR 2), parfaite en pingouine sadique.
Mais je m’égare et vous rassure tout de suite : nous sommes bien en
présence d’un slasher et une fois passée l’étape des présentations,
Billy va trucider tout ceux qui croisent son chemin dont une certaine
Linnea Quigley (juste avant sa prestation du RETOUR DES MORTS-VIVANTS) qui finira empalée de bien belle façon…
Malgré
ces meurtres gratuits et contrairement à la plupart des slashers, on
éprouve de l’empathie pour ce tueur tant celui-ci semble fragile et
luttant contre ses démons. Ce n’est pas vraiment le propos, mais le film
interroge tout de même sur le parcours de cet enfant qui se
transformera en tueur sanguinaire faute de soins adaptés.
Excellent slasher à l’intrigue bien construite, DOUCE NUIT, SANGLANTE NUIT s’avère diablement efficace et tant mieux s’il égratigne (légèrement) le mythe de Noël avec son tueur déguisé en Père Noël.
Alors, si, en ce mois de décembre, vous croisez un Père Noël affublé d’une hache qui crie : "Châtiment !", fuyez !
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