GINGER SNAPS III : AUX ORIGINES DU MAL (Critique)

(GINGER SNAPS BACK : THE BEGINNING)

de Grant Harvey

avec Emily Perkins, Katharine Isabelle, Nathaniel Arcand, Hugh Dillon, Adrien Dorval, Brendan Fletcher, Tom McCamus, David La Haye...

Horreur – Canada (2004)

Après GINGER SNAPS 2, voici naturellement GINGER SNAPS 3 : AUX ORIGINES DU MAL. Alors que le 2 constitue une suite directe au premier opus, cette troisième partie est, quant à elle, une préquelle à la saga et nous plonge au début du 19^ème siècle dans un Canada encore sauvage histoire de revenir aux origines du mal qui touche les sœurs Fitzgerald, d’où ce titre si bien trouvé…

On retrouve donc avec plaisir Brigitte et Ginger errant dans la forêt en plein hiver et recueillies (enfin c’est un bien grand mot…) par un groupe d’hommes barricadés dans leur fort. Ledit fort étant assiégé par des loups-garou.

Mélangeant habilement action pure, relations conflictuelles dans le fort (sur fond d'obscurantisme religieux et de racisme) et moments tendres entre les deux sœurs, GINGER SNAPS 3 n’est pas sans rappeler l’ambiance de VORACE, le chef d’œuvre d’Antonia Bird, avec ce groupe d’hommes confrontés au surnaturel dans un fort au milieu de nulle part. Du coup, on se laisse très vite entrainer dans cette histoire de lycanthropie mâtinée de légendes indiennes.

En outre, même s’il est très esthétique, il n’en oublie pas pour autant d’être efficace et la tension est vraiment palpable tout au long du film.

A cela s’ajoute de très bons acteurs (avec des "gueules") et les prestations toujours impeccables d’Emily "Brigitte" Perkins (vraiment sensationnelle tout au long de la saga) et de Katharine "Ginger" Isabelle toujours aussi sublime et convaincante dans son rôle de pré-louvasse-garou…

GINGER SNAPS 3 est donc une belle surprise, surtout après un deuxième épisode de qualité moyenne, et même s’il reste inférieur à son illustre prédécesseur, il s’agit là d’un très bon film mêlant esthétisme, action et sentiments.