15 décembre 2016

THE TORTURER (Critique)




avec Elena Bouryka, Simone Corrente, Carla Cassola, Emilio de Marchi, Maria Blanco-Fafian, Valeria Cramerotti, Martina Micozzi, Eleonora Sannibale...





Thriller – Italie (2005)



En alternance avec le générique, une femme se fait torturer à l'arme blanche et au chalumeau. Le ton est donné et tout le film sera du même acabit : l'histoire est constamment entrecoupée par ce type de scènes et l'on assiste à un catalogue des plus complets des méthodes et techniques de torture (brûlure au fer à sonder, flagellation, arrachage de piercing...).

Réalisé par Lamberto Bava , le fils de Mario (mais faut-il encore le préciser ?), THE TORTURER est un thriller dans la grande tradition italienne avec les poncifs du genre : le traumatisme enfantin (avec les incontournables comptines), la grande demeure étrange, les personnages inquiétants, l'enquête, la révélation...


On va donc suivre Ginette (qui n'a pas le physique de son prénom !) à la recherche d'une de ses amies disparue et dont elle a retrouvé une boucle d'oreille alors qu'elle auditionnait pour un étrange metteur en scène à succès... On ne peut plus classique comme histoire donc.

Ce qui somme toute n'est guère étonnant, le réalisateur s'est entouré pour ce film de grandes pointures du cinéma italien de genre : Dardano Sacchetti qui avait déjà écrit DEMONS pour Bava fils, et qui a beaucoup travaillé avec Lucio Fulci ; Luciano Martino notamment scénariste sur LE CORPS ET LE FOUET de Bava père ; et le réalisateur et scénariste Michele Massimo Tarantini (FEMMES EN CAGE, LES PRISONNIERES DE LA VALLEE DES DINOSAURES ou encore LA FLIC A LA POLICE DES MOEURS avec la splendide Edwige Fenech mais je m'égare...).

Avec une telle équipe on pouvait espérer le meilleur, malheureusement même si les scènes de torture sont trash (comme il se doit), il n'y a pas grand chose d'autre à se mettre sous la dent. L'ensemble ressemble à un téléfilm style HOLLYWOOD NIGHT et n'est jamais vraiment stressant, ce qui est toujours gênant pour un thriller. Problème dû principalement à un scénario trop convenu et aux personnages principaux, peu crédibles et caricaturaux.

Reste les scènes de torture nombreuses et très "jolies" (esthétiquement parlant bien sûr), comme les actrices qui, pour ne rien gâcher, sont peu avares de leurs charmes. Ce qui est bien peu au regard du potentiel de départ de cette histoire et l'on pouvait vraiment rêver mieux (plus malsain, plus pervers, plus étrange, plus vicieux, aaaaaaaah ! mais je m'égare encore).

Lamberto Bava étant un grand habitué des franchises (DEMONS, DEMONS II, DEMONS III, DEMONS IV – ah non celui-là c'est pas lui - DEMONS V et toute la série des CAVERNE DE LA ROSE D'OR) on peut tout de même espérer voir un jour un THE TORTURER II qui comblera peut-être mes espoirs les plus déviants...



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